Dès l'hiver venu les nourrissoirs sont alors mis en place dans les arbres des parcs.
Une surveillance régulière nous permet de les remplacer dès
qu'ils sont vides. Il faut alors être courageux pour aller affronter le
mauvais temps mais cela n'arrête pas nos équipes dont la motivation
est d'autant plus grande que le besoin de nos amis ailés est manifeste.

En effet le taux de mortalité des mésanges est assez élevé
en période de froid, et l'apport de nourriture riche en graisse leur permet
de survivre plus facilement. Cette mortalité est normalement compensé
par un grand nombre de petits par nichée (jusqu'à quatorze!) ce
qui fait que l'espèce n'est pas en danger.

Photos le contrôle des nichoirs

 Les nichoirs sont fabriqués par nos membres.
Ils sont peints en vert et portent tous un numéro d'identification visible
du sol. Ils sont tous ramenés au local une fois l'an, courant septembre
pour être nettoyés, remis en état car malgré la surveillance
le vandalisme ou la bétise gratuite font hélas das dégats,
et repeint si nécessaire. Lors de cette opération il faut être
prudent car il n'est pas rare de trouver des hôtes surprenant tel que; Lérots,
mulots, écureuils, avec aussi des nids de guêpes, de frelons et même
des puces. Sur le plan du parc il est identifié par son numéro sur
l'arbre ou il est accroché depuis parfois plus de dix ans.
Les archives nous permettent par la traçabilité de connaître l'évolution des espèces,
les habitudes et parfois les catastrophes écologiques qui font qu'une espèce disparaît pendant de nombreuses années.
Pour éviter les dégradations ils sont placés de manière inaccessible, dans les zones masquées par la végétation.
Chaque année au printemps, à la même date, chaque nid est visité par un membre de l'équipe, ses occupants sont identifiés,
dénombrés et différentes indications sont renseignés sur les fiches qui seront archivées; forme du nid matériaux utilisés,
nombre d'oeufs, nombre de petits et âge, nombre d'oeufs non éclos etc....
Il est intéressant de constater qu'une même espèce
choisi les matériaux en fonction de la distance de la source d'approvisionnement.
Par exemple c'est de la mousse dans la forêt mais c'est des herbes et des
laines de mouton à proximité des prés clôturés
avec des barbelés. C'est aussi des plumes et des duvets de canard prêt
du grand lac.
Les hôtes les plus nombreux sont les mésanges,
mésanges bleues et mésanges charbonnières ainsi que les sitelles
dont la particularité est de tapisser l'extérieur et l'intérieur
du nid de boue qui en sèchant donne l'aspect du nid d'hirondelle.
 
Les mésanges font partie de l'ordre des
Passériformes et de la famille des Paridés. La mésange
charbonnière
(Parus Major) est sédentaire à l'époque
de la nidification et peu vivre quinze ans. Sa taille est de 14 cm pour un poids de 16 à 21 grammes.
La période de reproduction est variable
d'une année sur l'autre car elle coïncide avec l'apparition des chenilles
sur les grands arbres. Si la saison est précoce et que la nourriture soit
abondante il lui arrive de faire deux couvées. La couvée de la mésange
charbonnière comprend de trois à dix-huit oeufs en fonction de l'habitat.

L'incubation dure de treize à quatorze jours, les petits quittent le
nid vers le vingtième jours, ils continuent d'être nourris par les
parents pendant quinze à vingt jours.
Celle de la mésange bleue (Parus caeruleus) est moins importante et
va de trois à dix oeufs. La mésange bleue est plus petite
que la mésange charbonnière, sa taille est de 11,5 cm
pour un poids de 9 à 12 grammes. A certaines périodes
de l'élevage les parents nourrissent les petits jusqu'à 800 fois
par jour, ce qui représente entre deux milles et trois milles insectes.

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